Un matin très tôt
Un petit brouillard léger
Qui à l’aide d’une brise balaye les rues
Il est près de 4 heures et ½
Je ferme la porte doucement
Descent les marches du 72 rue des carrières
Et peu de temps après suis dans la rue
Quelques jambées et le coin de la rue de Marseille
Le café du coin n’est pas encore ouvert mais les lumières s’allument dans l’arrière salle
Je passe la galerie des commeçants
Et avance vers l’avenue qui mène au Carrefour vers enghien.
Traverse le Carrefour et arrive au marché
Je rencontre les crémier puis le boucher et au coin ces deux frères italiens
Qui tiennent les fruits et legumes.
Ils cherchent quelqu’un pour les aider
Et j’ai ma chance je vais donc un certain temps,
Comme un artiste monter les étalages de fruits et de légumes
Placer les goldens et les poires williams en murailles et pyramides
Les fraises en saison et les salades donnent des couleurs chatoyantes
Les balances sont encore anciennes avec ces poids et masslottes
Les sacs en papiers sont encores d’usage ainsi que les journaux
Rungis je le découvre avec eux je travaillerais avec eux souvent
Les mercredi et samedi
Le samedi sur Enghien les mercredis sur Epinay
Plus tard je changerai un peu
Je passerai un moment à saint Gratien au bowling
Comme Barman le soir je découvrerai les boites de nuits
Je bosse donc seulement les mercredi jeudi soir
Et vendredi et samedi puis les soirs en boite.
À l’époque j’ai entre 17 et 18 ans
Et au petit matin nous terminons nos soirées de travail
Aux halles celles que ceux de mon age connaissent
Avant le trou
Ces halles vivantes en plain Paris
Ou les bouchers viennent au bar commencer la journée
Quand nous barmans de nuits rencontrons ceux du matin
Aux bras de danseuses de nuits en robes scintillantes encores brillantes des lumières et strasses.
Le pied de cochon. La soupe à l’oignon
Avec cette odeur de croutons aillés.
Rinçants ces yeux fatigues de ces nuits endiablées.
Eric Legros passage de mon livre de vie. 2008
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